Qui plaidera pour eux si nous nous taisons ?".
Jane GoodallLes cochons sont des animaux joueurs, en particulier les porcelets. Cela se manifeste chez eux par des explosions d’énergie (ils sautent, trottinent, secouent la tête), mais aussi par des comportements sociaux plus subtils tels que des contacts du groin. Ils déplacent et secouent des objets, tels que des balles ou des bâtons, jettent de la paille…
Les moutons sont des animaux extrêmement intelligents, avec des vies sociales, mentales et émotionnelles riches et complexes. Entre autres faits fascinants, des brebis peuvent tomber amoureuses de béliers, avoir de meilleures amies ou encore être dévastées quand un.e de leurs proches meurt ou est envoyé.e à l’abattoir.
Dans les troupeaux de vaches, les conflits sont rares. Cela est dû, outre la stabilité de la hiérarchie sociale, aux affinités liant les individus du groupe, souvent sur la base de relations antérieures. Les vaches ont leurs « copines » avec qui elles pratiquent le toilettage (léchage), le flairage, broutent et se promènent ensemble.
La chèvre est un animal sociable, joueur, malin et doux. Mères et jeunes ont des vocalisations individualisées, ce qui leur permet de se reconnaître mutuellement par la voix, dès la première semaine après la naissance. Les caprins font également preuve d’une très bonne mémoire : « Il s’avère que, même une année après leur séparation, les mères ont toujours en mémoire, et réagissent toujours, au cri de leurs chevreaux de l’année précédente. »
Les poules sont douées d’empathie : des études ont montré que lorsque leurs poussins sont en situation de détresse, les poules sont capables de ressentir l’état émotionnel de leurs petits et s’inquiètent pour eux. Leur rythme cardiaque s’accélère et elles émettent des gloussements en direction des poussins.
Les lapins sont des animaux sociaux. Dans la nature, ils vivent en groupes, creusent des terriers pour s’y cacher et élever leurs petits. Ils aiment courir et bondir.
Nous recherchons des ressources sourcées et fiables scientifiquement.
Le cheval est un animal social, grégaire. Il a le statut de proie, dont il conserve l’instinct de fuite. Être en groupe lui permet d’assurer constamment une surveillance face aux prédateurs. Soit Ils forment des groupes stables (harde) de type familial (harem) soit les mâles restent célibataires. Exceptionnellement, ils peuvent vivre en solitaire.
(Source : Wikipédia)
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« Il a un regard bovin, c’est déprimant ! », « Il a vraiment joué comme une chèvre au dernier match ! », « Quel mouton, ce type… », « Mais elle a le QI d’une poule ! », « Tu manges vraiment comme un cochon ! »… Ces expressions sont assez révélatrices de l’image que l’on a généralement des animaux de la ferme : placides et dotés d’une intelligence très limitée. Pourtant cette vision est incroyablement éloignée de ce que nous dévoilent les récentes découvertes scientifiques ! Les poules sont des mathématiciennes et des enseignantes hors pair, les chèvres des aventurières aux ressources quasi illimitées, les moutons des herboristes de talent, les cochons d’excellents cartographes et les vaches des championnes des réseaux sociaux ! Vous ne me croyez pas ? Alors plongez dans cet ouvrage – résumé de plusieurs centaines de travaux scientifiques des années 1980 à nos jours – qui changera à jamais la vision que vous aviez des animaux de la ferme !
Un cochon mélomane, une vache anxieuse ou encore un coq amoureux… Les animaux de la ferme, comme tous les autres animaux, ont une vie émotionnelle riche et complexe. La Vie émotionnelle des animaux de la ferme de Jeffrey M. Masson, spécialiste des comportements animaliers, ne laisse aucun doute à ce sujet.
Un guide qui propose un tour d’horizon de la question animale, accessible et illustré avec humour par Rosa B., et préfacé par Allain Bougrain-Dubourg.
Les animal studies, ou études animales, sont un champ de recherche pluridisciplinaire qui étudie les représen tations des animaux et les relations entretenues par les êtres humains avec eux. Ce champ met en perspective les opinions, les croyances, les attitudes qui fondent ces représentations et les tropismes qui œuvrent au cœur de ces relations ; l’anthropocentrisme en est un exemple saillant. L’exploration anthropozoologique proposée aborde la domestication et l’élevage, les utilisations et les catégorisations des autres animaux, ainsi que l’éthique animale, le droit animalier, la question du bien-être animal, les mouvements animalistes et la représentation culturelle des non-humains. Cet ouvrage accessible est le premier à proposer, en français, un panorama des études animales. Il s’adresse à celles et ceux qui désirent les découvrir dans toute leur diversité disciplinaire. Il se révélera particulièrement utile pour des enseignements ou des cursus qui étudient les relations entre les êtres humains et les autres animaux.
L’éthologie est la science qui étudie le comportement des êtres vivants, non-humains ou humains. Elle s’intéresse à l’ensemble des facteurs qui vont conduire un.e individu.e à exprimer un comportement en particulier.
« Être une personne ne signifie pas être humain », explique Lori Marino, neuroscientifique et experte en comportement et intelligence des animaux :
« Humain » est le terme biologique qui nous décrit en tant qu’espèce.
« Personne », en revanche, décrit le type d’être que nous sommes : sentients et conscients. Cela s’applique à la plupart des animaux également. Ils sont des personnes ou devraient légalement l’être. »